Dans le but de se mobiliser pour un 3e Plan national maladies rares (PNMR3), l’Alliance Maladies Rares a organisé le 13 janvier dernier la Grande conférence des maladies rares, au Palais du Luxembourg, à Paris. Associant toutes les parties prenantes des maladies rares (chercheurs, professionnels de la santé, associations de malades, décideurs publics, institutions…), cet événement avait pour but de favoriser le débat collectif sur les maladies rares en vue de la construction du PNMR3.
La journée, placée sous le haut patronage du Président de la République, a commencé par l’allocution d’ouverture de la présidente de l’Alliance Nathalie Triclin-Conseil, suivie par Alain Beretz, directeur général de la recherche et de l’innovation (DGRI) au secrétariat d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, et Anne Chevrier, chef de projet maladies rares à la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Ils sont revenus sur les progrès accomplis grâce aux deux PNMR précédents et ont souligné le rôle fondamental d’entités telles qu’Orphanet, Maladies Rares Info Services, la Banque nationale de données maladies rares (BNDMR), les Centres de référence maladies rares ou les Filières maladies rares. Ils ont également rappelé les objectifs à atteindre par le PNMR3, reprenant les recommandations issues des rapports du Haut conseil de santé publique (HCSP) et du Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES) telles que réduire l’errance diagnostique, garantir l’accès aux thérapies innovantes ou lutter contre les inégalités sociales, tout en soulignant l’importance d’un PNMR3 interministériel.
Quatre tables rondes ont ensuite eu lieu, avec des interventions riches et variées abordant des sujets tels que les maladies rares en tant que priorité nationale, l'accès au diagnostic, l'accès au traitement pour tous et l'accès à un parcours de vie efficace. Durant ces tables rondes, des associations de malades, l'AFM-Téléthon, EURORDIS, Maladies Rares Info Services, la Fondation maladies rares ou Orphanet étaient représentés.
En conclusion, tous les orateurs ont convergé sur le besoin d'avoir un PNMR3 co-construit par toutes les parties prenantes et interministériel, placé sous la plus haute autorité de l'Etat, et que les maladies rares doivent être une priorité nationale.