Ulcerative colitis
http://www.orpha.net/data/patho/GB/uk-UC.pdf
Drugs used in Ulcerative Colitis
http://www.orpha.net/data/patho/GB/UC-drugs.pdf
Cystinuria
http://www.orpha.net/data/patho/GB/uk-cystinuria.pdf
Monilethrix
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Ulcerative colitis
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Drugs used in Ulcerative Colitis
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Cystinuria
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Monilethrix
La maladie de Lafora, ou épilepsie myoclonique progressive type 2, est causée par l’accumulation anormale de mucopolysaccharides acides dans le cerveau, entraînant la mort des neurones. Elle est associée, dans environ 70% des cas, à une mutation du gène EPM2A situé sur le chromosome 6q24 et codant pour une tyrosine phosphatase baptisée laforine. Une équipe de recherche internationale a identifié un second gène responsable de cette forme d’épilepsie : NHLRC1 (ou EPM2B) est situé sur le chromosome 6p22 et code pour une E3 ubiquitine ligase nommée maline. D’après Minassian et coll., les protéines laforine et maline, toutes deux localisées dans le réticulum endoplasmique, agissent conjointement pour protéger les neurones contre l’accumulation de polysaccharides.
Suite à une analyse génétique de liens sur 70 familles, une équipe américaine a identifié deux nouveaux locus, 3p13 et 10q26, impliqués dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). D’après les chercheurs, ces locus pourraient avoir des interactions épistatiques.
Le syndrome de Hermansky-Pudlak (HPS), caractérisé principalement par un albinisme oculo-cutané et des hémorragies prolongées, résulte d'anomalies du transport de certains organites intracellulaires : lysosomes, mélanosomes et granules denses des plaquettes. Chez la souris, au moins 16 locus ont été associés à la maladie, dont le locus sandy (sdy). Swang et coll. ont montré que les souris mutantes sdy n’exprimaient pas la protéine dysbindine, en raison d’une délétion sur son gène codant Dtnbp1. Chez l'homme, ils ont retrouvé une mutation sur le gène équivalent DTNBP1 d'une patiente présentant une nouvelle forme du syndrome de Hermansky-Pudlak (HPS-7). La dysbindine fait partie de BLOC-1 (biogenesis of lysosome-related organelles complex 1), un complexe impliqué dans la biogenèse des mélanosomes et des granules denses des plaquettes, dont certaines autres protéines ont été associées au HPS chez la souris. Cette découverte constitue une avancée dans la compréhension des mécanismes des différentes formes de HPS.
Le syndrome de Rapp-Hodgkin (RHS) est une forme rare de dysplasie ectodermique anhydrotique, dont certaines caractéristiques sont communes avec le syndrome EEC (ectrodactyly-ectodermal dysplasia-clefting) causé par des anomalies du gène TP63. Des chercheurs français viennent de mettre en évidence, sur ce même gène, deux mutations distinctes chez deux patients isolés atteints de RHS. L’une d’elles avait déjà été retrouvée dans plusieurs familles EEC. Ces résultats montrent que RHS est un syndrome EEC-like résultant de mutations du gène TP63, et met en évidence l’existence d’un large spectre phénotypique associé à ces mutations.
Si la chimiothérapie est un traitement efficace pour soigner la leucémie myéloïde aiguë (LMA), de nombreux patients y sont résistants ou rechutent. En utilisant des puces à ADN, des chercheurs de l’Institut national de recherche contre le cancer japonais ont identifié 35 gènes dont les niveaux d’expression sont associés au pronostic de la LMA juvénile et à la réponse à un traitement par chimiothérapie. Certains d’entre eux sont connus pour participer à la régulation du cycle cellulaire et de l’apoptose. Ces résultats offrent des pistes pour la définition de thérapies individuelles adaptées au risque dans la LMA juvénile.
Des chercheurs du CNRS viennent de confirmer l’existence d’une corrélation entre la nature de l’ADN mitochondrial et le fonctionnement des processus cognitifs chez la souris. Ainsi l’ADN mitochondrial -qui code pour une trentaine de gènes contre environ 30 000 sur le génome nucléaire- peut modifier l’anatomie du cerveau, le développement, l’apprentissage, le comportement et le vieillissement. De plus, ces effets augmentent avec l’âge. Roubertoux et coll. sont parvenus à un tel résultat en comparant le comportement de souris présentant un matériel génétique homogène à celui de souris dont l’ADN nucléaire et l’ADN mitochondrial avaient des origines différentes. Leurs conclusions confortent certaines observations médicales ayant établi un lien entre affections neurologiques et maladies mitochondriales.
Les facteurs de transcription Foxo sont impliqués dans plusieurs processus biologiques dont le métabolisme, la réponse au stress cellulaire, et le vieillissement. Des chercheurs américains ont mis en évidence, chez la souris, l’implication de Foxo3a dans le mécanisme d’activation folliculaire. Les animaux knock-out pour le gène Foxo3a avaient des portées moins nombreuses et plus petites, et devenaient stériles à l’âge de 15 semaines (correspondant à une ménopause précoce chez la femme). D’après une étude approfondie, les follicules de ces souris étaient activés plus tôt et plus fortement que ceux des souris normales. Ces observations suggèrent que l’accélération de l’initiation folliculaire est à l’origine du dysfonctionnement ovarien prématuré chez la femme, une cause courante d’infertilité et de ménopause précoce.
L'artérite de Takayasu est une vascularite inflammatoire et sténosante des artères de moyen et de gros calibre, caractérisée par une atteinte préférentielle de la crosse de l'aorte et de ses branches. Si le taux de sédimentation des érythrocytes est généralement utilisé comme indicateur de l’activité de la maladie, il manque de sensibilité et de spécificité. D’après une équipe de recherche japonaise, les concentrations en métalloprotéinases de matrice (MMP) circulantes pourraient être de meilleurs marqueurs de la maladie. En comparant 25 patients atteints d’artérite de Takayasu (11 en phase active, et 14 en phase de rémission) avec des individus contrôles, Matsuyama et coll. ont observé des taux plus élevés en MMP-2 chez les malades. D’autre part, les patients en phase active présentaient des taux de MMP-3 et MMP-9 supérieurs à ceux des personnes contrôles et en phase de rémission. Ainsi, MMP-2 peut être utile pour le diagnostic de l’artérite de Takayasu, alors que MMP-3 et MMP-9 peuvent constituer de nouveaux indicateurs de l’activité de la maladie.
Chez les patients atteints de la maladie de Crohn (CD), le tacrolimus (FK506, un immunosuppresseur) par voie orale aide à la régression des fistules mais ne permet pas leur rémission totale. C'est le résultat d’un essai clinique multicentrique réalisé sur 48 patients CD présentant des fistules périnéale ou entérocutanée. Ils ont été randomisés en deux groupes de traitement, l’un recevant 0,2mg/kg/j de tacrolimus -un inhibiteur de la production d’IL2 par les lymphocytes T- et l’autre un placebo, pendant 10 semaines. 43% des sujets tacrolimus présentent une régression des fistules (fermeture d’au moins 50%) contre 8% des sujets placebo. En revanche, le tacrolimus n’a pas d’effet significatif sur la rémission des fistules (fermeture à 100%) observée chez 10% des patients tacrolimus et 8% des patients placebo.
Du soleil...
D’après une étude réalisée sur des habitants de Tasmanie, une île éloignée de l’Equateur où la prévalence de la sclérose en plaques (SEP) est particulièrement élevée (75,6 cas pour 100 000 habitants), l’insuffisance de radiations UV pourrait influencer le développement de la SEP. Les chercheurs à l’origine de cette conclusion ont montré qu’une exposition solaire élevée entre 6 et 15 ans, particulièrement en hiver, était associée à une baisse de 31% du risque relatif de SEP. Ils ont également observé une relation dose-réponse entre la maladie et le degré d’atteinte actinique cutanée, une caractéristique qui reflette l’exposition solaire cumulée.
...mais pas trop
Le docteur Véronique Bataille, chercheur à l’hôpital Saint-Thomas de Londres, a publié une revue générale sur l’épidémiologie génétique du mélanome. Les principaux points abordés concernent :
- L’incidence du mélanome. Elle a été multipliée par dix depuis la fin des années 1950, mais semble avoir atteint récemment un plateau aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et en Europe.
- Les facteurs environnementaux. Les bains de soleil et les coups de soleil pendant l’enfance favorisent fortement le développement des mélanomes, ce qui suggère que les radiations UV programment les cellules à un stade avancé. Cependant, l’association entre soleil et mélanome est très complexe et le taux d’exposition ne constitue pas un bon indice d’évaluation du risque.
- Le rôle des crèmes solaires et des lampes de bronzage. Les crèmes ne semblent pas prévenir le mélanome. Au contraire, des études récentes ont montré que leur utilisation entraîne une augmentation du risque. En effet, elles encouragent des expositions prolongées et semblent agir sur le nombre de naevus. Quant aux travaux réalisés sur l’impact des lampes de bronzage, ils sont contradictoires.
- Les facteurs génétiques. Deux mutations héréditaires ont été associées au mélanome : la première, sur le gène CDKN2A ou p16, représente 25 % des mélanomes familiaux ; la seconde, située sur le gène CDK4, ne concerne que quelques rares familles. Le fréquence de mutation du gène p16 est estimée à 0,01% dans la population générale. D’après une récente étude du Melanoma Genetics Consortium, le gène p16 muté a une pénétrance moyenne de 30% après 50 ans. Elle est plus élevée dans les pays où l’incidence du mélanome est la plus forte (Etats-Unis, Australie). L’exposition environnementale pourrait donc avoir une influence sur ce paramètre.
- Les phénotypes à risques. Les études épidémiologiques des 20 dernières années ont montré que la nature d’une personne (clarté de la peau et des cheveux, nombre de naevus, tendance à prendre des coups de soleil) est l’indice le plus performant pour prédire les risques de mélanome. Ainsi, au Royaume-Uni, 9% des mélanomes concernent des peaux de type 1, et 22% apparaissent chez les personnes de moins de 40 ans présentant 100 naevus ou plus. La découverte des gènes impliqués dans la pigmentation de la peau et l’expression des naevus aidera à la compréhension de la susceptibilité au mélanome.
Le journal Current Opinion in Rheumatology publie une revue sur le syndrome de Gougerot-Sjögren. Elle aborde les récentes avancées dans la pathogénèse de la maladie, obtenues à partir d’évaluations immunogénétique, hormonale, épidémiologique, et d’études in vitro et sur les animaux.
Dans le cadre du projet EuroAS, des chercheurs et médecins organisent une nouvelle campagne de collecte d’ADN auprès des familles atteintes de spondylarthrite ankylosante. Une première campagne européenne, menée en 1999, a permis de réaliser des études sur la composante génétique de la maladie, mais leurs résultats doivent être approfondis. Dans cet objectif, la deuxième campagne de collecte d’échantillons concerne des familles plus « informatives » dans lesquelles plus de deux personnes sont malades.
Pour participer, les personnes atteintes et leur famille doivent contacter leur médecin généraliste ou leur rhumatologue, et appeler le numéro vert suivant : 0 800 04 23 23.
Développé en partenariat par MSD-Chibret et Schering-Plough, l’ezetimibe est le premier représentant des inhibiteurs de l’absorption intestinale du cholestérol. Approuvé par l’EMEA en mars 2003, il vient obtenir son AMM en France pour les indications suivantes : l’hypercholestérolémie primaire (familiale hétérozygote ou non familiale), en association avec une statine en traitement adjuvant au régime, chez les patients non contrôlés par une statine seule ou chez les patients tolérant mal les statines ; l'hypercholestérolémie familiale homozygote, en traitement adjuvant au régime et en association avec une statine.
Selon une étude de cohorte danoise, les personnes atteintes d’hyperparathyroïdie primaire et traitées par chirurgie présentent une prévalence de fractures et d’ulcères gastriques et un taux de mortalité plus faibles que les personnes soignées par un traitement conventionnel. En revanche, l’occurrence des événements cardiovasculaires ne varie pas en fonction du traitement.
Les médecins généralistes revendiquent la prise en charge globale des handicapés, conclut une enquête réalisée par l’observatoire de la santé de la région PACA auprès de 600 généralistes. Si la plupart se disent impliqués dans la prise en charge des handicapés physiques et mentaux, ils déclarent manquer de moyens. Au niveau médical : les gestes préventifs sont moins fréquents auprès des patients handicapés qu’en clientèle générale. D’autre part, un quart des médecins ne pratiquent aucune évaluation de la dépendance. Ils soulignent d’ailleurs l’insuffisance de leur formation universitaire en la matière et disent puiser leurs informations dans les revues professionnelles. Au niveau psychologique, 90% des généralistes estiment ou souhaitent apporter un soutien au patient et à sa famille. Cependant, ils ne disposent pas des informations sur les aides disponibles et les orientations possibles pour ces personnes. En réponse à cette attente l’URML (Union Régionale des Médecins Libéraux) PACA a réalisé un « Guide pour l’Orientation des Patients Handicapés de moins de 60 ans ». Les médecins libéraux en exercice peuvent le recevoir gratuitement en contactant l’URML PACA au numéro vert 0 800 77 08 61.
Le syndrome de l’X fragile, qui associe des troubles physiques, comportementaux et cognitifs (dont un retard mental) plus ou moins sévères, concerne un garçon sur 4000 et une fille sur 8000. Récemment, un petit groupe d’experts britanniques du NHS (National Health Institute) a publié les résultats d'une étude comparant le rapport coût/efficacité de deux stratégies de dépistage du syndrome de l'X fragile. D’après eux, le dépistage en cascade des porteurs, et le dépistage systématique prénatal sont deux méthodes « acceptables » et « économiques », si l’on considère que la plupart des femmes dont le fœtus est atteint choisiront de mettre un terme à leur grossesse. Une division du « UK National Screening Committee » étudiera ce rapport le 13 octobre prochain, et décidera de l'intérêt ou non de réaliser des essais à grande échelle. Au delà des questions éthiques que soulèvent cette étude, certaines personnes s’interrogent sur la capacité du système de santé britannique à prendre correctement en charge les personnes identifiées « à risques » et leurs familles, notamment en terme de conseil génétique.
Des scientifiques américains du « Tufts center for the study of drug development » ont étudié les conséquences des modifications législatives adoptées dans les années 1980 et 1990 aux Etats-Unis pour encourager le développement de produits innovants, en particulier dans le traitement des maladies rares et graves. D’après l’analyse de 554 nouveaux médicaments approuvés entre 1980 et 2001, les changements de procédures ont été bénéfiques jusqu’au milieu des années 1990, mais leurs effets se sont essoufflés par la suite.
L’association « Avenir Dysphasie France » organise, les 21 et 22 novembre 2003, à Paris un colloque international intitulé « comprendre la dysphasie pour mieux vivre avec ». Renseignements au 01 34 51 07 03, ou sur le site http://www.avenir-dysphasie.asso.fr/.
L’Association Française pour le syndrome d’Ondine (AFSO) organise, le 18 octobre 2003, à Bagnolet sa rencontre annuelle entre familles et professionnels. Renseignements auprès de Mme Gouriou : 02 96 78 79 20.
L’association HNPCC France organise, le 18 octobre prochain, au CHU de Rouen, une matinée d’information sur les cancers familiaux du côlon (sans polypose) et de l’utérus. Cinq spécialistes interviendront sur : l’organisation nationale des laboratoires de génétique, l’importance de l’accompagnement psychologique, les modalités de dépistage des tumeurs de l’utérus, les différents types d’interventions chirurgicales du côlon, et les nouvelles approches de prévention des tumeurs.
Inscriptions à télécharger sur le site http://hnpcc.france.free.fr/
Prochainement, deux pièces de théâtre seront jouées au profit de L’ENVOL pour les enfants européens, un centre de loisirs médicalisé pour les enfants de 7 à 17 ans atteints de pathologies graves. Il s’agit de :
La poche parmentier, de Georges Pérec, représentation le 22 septembre 2003 aux Bouffes Parisiens (réservation : lapocheparmentier@voilà.fr)
La main passe, de Georges Feydeau, représentation le 4 novembre 2003 au Théâtre de Neuilly (réservation : bmancillon@l-envol.org).
Collectif sous la direction du Pr Michel Olmer
Ce livret de 50 pages est destiné à l’information des patients insuffisants chroniques. Il constitue également une aide aux médecins généralistes, pharmaciens et personnel paramédical pour renforcer les liens avec les patients souffrant d’insuffisance rénale. Il peut être commandé au prix de 7 euros auprès de l’association LIEN (19 rue Borde, 13008 Marseille) ou téléchargé sur le site http://www.soc-nephrologie.org/patients/vivreavec/00.html
Inserm
L’Inserm vient de publier la quatrième édition de son fascicule « Repères » dédié aux tests génétiques. Une explication claire et précise sur la nature des tests génétiques, leur intérêt, et les pratiques médicales actuelles est accompagnée de témoignages de spécialistes sur les nombreuses questions scientifiques et éthiques qu’ils soulèvent. Ce document sera envoyé à toutes les associations de malades. Il peut également être commandé auprès de l'Inserm. (Tel : 01 44 23 60 70).
Du 28 septembre au 1er octobre 2003 - Paris (France)
Contact : http://www.escap-net.org/escap2003e.pdf
Ce 12ème congrès international de la société européenne de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent a pour thème 'Psychopathologie du développement : transmission et changement'.
13 et 14 novembre 2003 - La Hague (Pays-Bas)
Contact : http://www.epposi.org/
Ce séminaire sera articulé en trois sessions dont les thèmes seront :
- Thérapies orphelines : quelles politiques en Europe ?
- L’accès équitable aux soins : vers une politique pan-européenne ?
- Développement clinique : les méthodologies pré et post-commercialisation.
12 décembre 2003 - Paris (France)
Contact : Objectifs et programmes détaillés sur le site http://www.unapei.org/html/Journees/Colloque-Scientifique/Colloque-Scientifique.html.
Organisé par l’UNAPEI, ce colloque s’adresse aux scientifiques, médecins, et professionnels des établissements, aux familles concernées et aux responsables d’association.
Du 30 janvier au 1er février 2004 - Angers (France)
Contact : Renseignements et inscriptions sur http://www.assises-genetique.org/ où vous pouvez également proposer vos communications avant le 30 septembre 2003.