Édition du 23 Janvier 2015

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Editorial

Les dispositifs de prise en charge des cancers rares en France

A l’occasion de la publication, en décembre 2014, de la synthèse de l’activité d’oncogénétique 2013 par l’Institut national du cancer (INCa), OrphaNews a voulu faire le point sur les différents dispositifs visant à améliorer la prise en charge des cancers rares en France, et prévus dans le Plan cancer 2014-2019. Ces dispositifs s’articulent autour de trois axes : les cancers rares de l’adulte, les cancers pédiatriques (qui sont tous des cancers rares) et les formes héréditaires de cancer. Rappelons qu’un consensus européen a établi le seuil d’incidence (nombre de nouveaux cas par an) permettant de définir la rareté des cancers à moins de 6 nouveaux cas pour 100 000 habitants et par an.

Les cancers rares de l’adulte
Le dispositif concernant les cancers rares de l’adulte, mis en place dès 2009, vise à améliorer le diagnostic et la prise en charge de ces cancers. Il prend en considération des cancers rares à faible incidence, ou des cancers nécessitant une prise en charge hautement spécialisée du fait de leur localisation particulière (mélanome de l’uvée, tumeurs du péritoine…), de leur survenue sur un terrain spécifique (néoplasie de la femme enceinte…), ou encore de leur grande complexité (sarcome des tissus mous, tumeur oligodendrogliale de haut grade…). Vingt-deux réseaux de centres experts régionaux ou interrégionaux coordonnés par un centre expert national ont été mis en place. Cette organisation permet une double lecture systématique des biopsies des tumeurs (anatomopathologie), afin d’améliorer la certitude diagnostique et de permettre à tout patient de bénéficier d’une prise en charge collégiale et spécialisée. L’accès aux traitements innovants par le biais de l’inclusion des patients dans des essais cliniques est promu. Enfin, ce dispositif donne une place importante à la production de recommandations et à la diffusion d'informations permettant d’améliorer la connaissance de ces cancers rares et leur prise en charge. Les associations de malades, et bien sûr, Orphanet, jouent un rôle actif dans ce dispositif.
Pour en savoir plus sur la prise en charge spécifique des cancers rares
Pour en savoir plus sur l’organisation spécifique prenant en charge les cancers rares de l’adulte en France

Les cancers pédiatriques
Les cancers de l’enfant et de l’adolescent sont rares (2 500 nouveaux cas en France chaque année), mais représentent la deuxième cause de mortalité pour les moins de 14 ans et la troisième cause de mortalité pour les 15-18 ans. La prise en charge des cancers pédiatriques s’organise grâce à 47 établissements de santé et à 7 centres interrégionaux spécialisés en cancérologie pédiatrique et répondant à des critères spécifiques afin de pouvoir être identifiés comme tels. Tous les patients bénéficient d’une concertation pluridisciplinaire pédiatrique interrégionale ce qui assure le niveau d’expertise nécessaire à la spécificité de ces pathologies. Des filières de prises en charge pour cinq techniques ou pathologies nécessitant une expérience et/ou un plateau technique particulier sont identifiées (greffes de cellules souches hématopoïétiques, tumeurs de l'appareil locomoteur, tumeurs cérébrales, mise en œuvre des essais précoces et radiothérapie). Le Plan cancer 2014-2019 (troisième du nom) a pour objectif :

- d’améliorer l'accès des enfants, adolescents et jeunes adultes à l'innovation et à la recherche,
- de garantir l'accompagnement global au-delà des soins liés aux cancers et la continuité de vie pour l'enfant et ses proches,
- et de mieux préparer et suivre l'enfant et sa famille dans l’après-cancer.

Le dispositif donne une place importante aux associations de malades qui sont investies dans le soutien et l’information des malades et leurs familles, mais aussi dans la qualité des soins et dans la recherche.
Pour en savoir plus

Les formes héréditaires de cancer et l’oncogénétique
En France, environ 5% des cancers sont liés à une anomalie génétique héréditaire dont la présence prédispose au développement d’un cancer. Tous les cancers héréditaires sont rares, les plus fréquents d’entre eux étant le cancer du sein, des ovaires et le syndrome de Lynch. En France, un dispositif d’oncogénétique existe et comporte aussi bien des consultations que des laboratoires de diagnostic. Ce dispositif s’organise grâce à 126 sites de consultations dans 48 établissements de santé, et de 25 laboratoires de génétique. La synthèse de l’activité d’oncogénétique qui vient d’être publiée fait état d’une hausse de l’activité de cette discipline, qui prend en charge aussi bien les cas index (chez qui la mutation délétère est identifiée) que sa famille. Une augmentation de 15% des consultations concernant de nouvelles familles a été constatée, ce qui fait écho à une augmentation du nombre de cas index identifiés.
Mis à part la prise en charge des patients prenant en compte les caractéristiques génétiques propres, 28 plateformes de génétique moléculaire prennent également en compte les caractéristiques génétiques des tumeurs afin de proposer une prise en charge personnalisée et une thérapeutique ciblée et innovante. Ce dispositif concerne aussi bien les cancers rares que les plus fréquents. Pour les cancers rares tels que la tumeur stromale gastro-intestinale (GIST) ou le glioblastome, la détection d’anomalies génétiques permet l’accès à une thérapeutique ciblée. Dans ce contexte, le programme AcSé (Accès sécurisé à des thérapies ciblées innovantes) a été mis en place pour permettre à des patients en situation d’échec thérapeutique et dont les tumeurs présentent certaines anomalies génétiques d’accéder plus facilement et de manière sécurisée à des essais cliniques de thérapies innovantes ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou en vue de cette obtention. Ce programme, réalisé grâce à un partenariat entre l’INCa et l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), est prometteur dans le contexte des cancers rares. Le 3^e Plan cancer prévoit de mettre en place les conditions d’analyse complète du génome des tumeurs, avec un objectif de séquençage des tumeurs de 50 000 patients par an en 2019. Une plateforme nationale dédiée à la génomique et à l’analyse des données du cancer devrait être créée afin d’alimenter la recherche.
Lire la synthèse de l’activité d’oncongénétique 2013
Lire la synthèse 2013 de l’activité des plateformes hospitalières de génétique moléculaire

Nouveautés Orphanet

(Re)Découvrez l’ontologie Orphanet des maladies rares : de nouveaux contenus pour un meilleur service

Moins d'un an après sa sortie, l’ontologie Orphanet des maladies rares (Orphanet Rare Diseases Ontology ou ORDO) s’enrichit de nouveaux contenus scientifiques.
Conjointement développée par l’équipe d’Orphanet de l’US14 de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et par l’Institut européen de bioinformatique (European Institute for Bioinformatics ou EBI), l’Ontologie Orphanet des maladies rares fournit à la communauté des maladies rares un ensemble de données scientifiques structurées, dans un format informatiquement analysable.

Une richesse inédite pour les données épidémiologiques
Aujourd'hui, les utilisateurs de l’ontologie disposent de données épidémiologiques plus détaillées incluant la prévalence générale, la prévalence à la naissance, la prévalence vie entière et l’incidence annuelle. Ces données épidémiologiques sont détaillées par zone géographique et la source documentaire est renseignée. Lorsque plusieurs sources sont disponibles pour une même maladie, les chiffres minimum, maximum et moyen sont documentés.
Pour les maladies les plus rares, le nombre de cas ou de familles reportés dans la littérature est également précisé. De plus, les catégories d’hérédité et d’âge d’apparition des maladies ont été affinées, afin de donner une information plus juste et plus précise.

Une meilleure caractérisation des équivalences des maladies dans d’autres terminologies
Dès sa première version, l’ontologie Orphanet des maladies rares incluait déjà des alignements entre la nomenclature ORPHA et d’autres terminologies utilisées dans des bases de données (comme OMIM - Online Mendelian Inheritance in Man) ou permettant l’identification des malades atteints de maladies rares dans les systèmes de codification en santé (dossier patient, registres…). Parmi ces terminologies, on trouve la CIM-10 (Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes), la MedDRA (Medical Dictionary for Regulatory Activities), le MeSH (Medical Subject Headings) et l'UMLS (Unified Medical Language System). Ce travail d’alignement est complété par la relation entre les deux terminologies alignées : s’agit-il d’une équivalence parfaite ou bien les termes se recouvrent-ils partiellement ? De plus, pour la CIM-10, il est indiqué si le code existe dans la CIM-10 ou s’il a été attribué par Orphanet selon une méthodologie validée.
Ces nouvelles relations établies entre les nomenclatures internationales permettent d’utiliser les maladies rares comme pivot pour relier différentes ontologies cliniques, génétiques, ou encore biologiques. Cette interopérabilité permet d’associer de nouveaux contenus et d’établir de nouvelles hypothèses de recherche sur des données initialement non associées.

Des données génétiques plus complètes
Les entrées génétiques font également l’objet d’améliorations : leur nature est précisée (gènes codant une protéine, ARN non codant, locus) et leur localisation chromosomique est renseignée.
Orphanet informait déjà sur le type de relation entre un gène et une maladie, précisant s’il s’agissait de gènes causaux, modificateurs, ou encore de facteurs de susceptibilité. Maintenant, pour les mutations germinales causales (transmissibles à la descendance et pouvant provoquer la maladie), il est précisé, lorsque l’information est disponible, si la mutation aboutit à une perte ou un gain de fonction de la protéine correspondante. Ceci est particulièrement intéressant dans la recherche de pistes thérapeutiques.

Toutes ces nouvelles données disponibles dans un format informatiquement exploitable et interopérable avec d’autres ontologies et bases de données constituent une source d’information unique au monde. Nous espérons qu’elles seront utiles à tous les utilisateurs de l’ontologie et seront à l’origine de nouvelles hypothèses de recherche et de découvertes, notamment pour le développement des médicaments orphelins.

(Re)Découvrez et téléchargez l’ontologie Orphanet des maladies rares sur :
Orphadata
Bioportal
Ontology Lookup Service

Textes

Politique de recherche et de santé

Nationale

Dix ans d’existence pour les centres de référence des maladies rares, dont les centres neuromusculaires

Cela fait maintenant dix ans que les premiers centres de référence des maladies rares voyaient le jour. A cette occasion, un article écrit par J. Andoni Urtizberea paru dans Médecine thérapeutique / Pédiatrie fait le point sur ces dix ans d’existence, et plus particulièrement sur les centres neuromusculaires.
Suite au premier Plan national maladies rares (2005-2008), une vaste réorganisation a été mise en place, incluant notamment la création de Centres de référence maladies rares labellisés par le ministère de la Santé. Pour les maladies neuromusculaires, quinze centres de référence ont été labellisés. Parallèlement, des registres et des bases de données ont commencé à voir le jour, comme la base de données CEMARA pour les maladies neuromusculaires. Quelques années plus tard, des Centres de compétences pour les maladies rares ont également été inaugurés afin de rendre un service de proximité et de mieux couvrir le territoire. Parmi eux, trois centres neuromusculaires sont créés : Caen, réseau-Bretagne et Dijon-Besançon. Les quinze centres de référence et les trois centres de compétence neuromusculaires sont rapidement fédérés au sein d’un collectif : CORNEMUS (coordination nationale des centres neuromusculaires).
La création de ces centres a permis la reconnaissance des maladies rares en France. Actuellement, on comptabilise 131 centres de référence maladies rares et plus de 500 centres de compétence maladies rares sur le territoire national. L’offre de soins et la formation des professionnels se sont accrues quantitativement et qualitativement. Les associations de patients ont eu de plus en plus de poids et la diffusion d’information a augmenté.
Le développement des essais thérapeutiques est aussi une preuve d’évolution. Le bilan de ces dix ans d’existence est donc très positif et la France est même devenue un modèle dans les maladies rares. Cependant, le deuxième Plan maladies rares (2009-2014) a eu plus de mal à être mis en place. L’auteur rappelle qu’il ne faut pas oublier que tout cela à un coût. De même, la dispersion des centres de référence et de compétence nuit à leur cohérence. Selon l’article, leur évaluation est assez floue et l’harmonisation des soins est encore défaillante.
En conclusion, les failles du premier Plan national maladies rares ont été repérées et le deuxième plan, qui vient d'être prolongé, doit les corriger. La filière FILNEMUS, issue de l’expérience de CORNEMUS, devra animer des réseaux allant bien au-delà des seuls centres de référence et centres de compétences. De nombreux autres défis se profilent, notamment avec l’augmentation importante des données et des essais thérapeutiques, et avec l’insertion de la France dans le futur réseau de centres de référence européens.
Lire le résumé de l’article

Européenne

Internationale

Nouveaux syndromes

Nos gènes se dévoilent

La recherche, jour après jour

Recherche clinique

Thérapeutique

Approches diagnostiques

Prise en charge et traitement

Recommandations pour la pratique

Médicaments orphelins

Financer sa recherche

Appel à projets 2015 « Enfants, adolescents et cancer » de la Ligue nationale contre le cancer

La Ligue nationale contre le cancer lance un appel à projets visant à soutenir des projets de recherche dans les domaines de la prise en charge thérapeutique, psychologique et sociale des enfants, adolescents et jeunes adultes (jusqu’à 25 ans) atteints de cancer.
Les axes prioritaires de l’appel à projets relatif aux « Adolescents et Cancer » concernent :

le recensement épidémiologique des cancers affectant les adolescents et jeunes adultes (AJA), lieux et parcours de soins, impact de la prise en charge sur le pronostic ;

l’adaptation et l’évaluation de stratégies thérapeutiques des AJA ;

l’étude des facteurs de risque et des méthodes de prévention éducative spécifiques aux 12-25 ans ;

l’élaboration de supports d’information et de programmes d’éducation thérapeutique dédiés aux AJA, en particulier dans le domaine de la préservation de la fertilité ;

l’évaluation des conséquences psycho-sociales du cancer chez les 12-25 ans, pendant et après le traitement, en particulier sur la scolarisation et la trajectoire professionnelle.

Les axes prioritaires de l’appel à projets relatif aux « Enfants et Cancer » concernent :

les études portant sur les cancers de mauvais pronostic et/ou réfractaires aux traitements existants ;

les études portant sur les séquelles à moyen et à long terme des traitements ;

des études ancillaires biologiques attachées à des essais cliniques de Phase II ou III.

Les recherches sur les facteurs de prédisposition à la survenue d’un ou plusieurs cancers dans l’enfance et l’adolescence feront aussi l’objet d’une attention particulière. L’appel à projets s’adresse aux équipes d’oncologie pédiatrique, d’oncologie médicale adulte et d’hématologie des centres hospitalo-universitaires, des centres de lutte contre le cancer ou des registres des cancers souhaitant contribuer au développement de recherches et de la prise en charge des enfants, des adolescents et des jeunes adultes.
La date limite de réception des dossiers est fixée au 9 février 2015.
Pour en savoir plus

Ouverture de l’appel à projets de recherche 2015 de l’ANSM

Pour la quatrième année consécutive, l’ANSM ouvre un appel à projets pour financer des recherches scientifiques sur la sécurité d’emploi des produits de santé, indépendamment de l’industrie.
L’appel à projets de recherche de l’ANSM a pour objectif de générer de nouvelles connaissances afin de renforcer la sécurité d’emploi des produits de santé. Cette politique de financement vise à favoriser le développement de la recherche académique indépendante. L’appel à projets de recherche 2015 s’adresse exclusivement aux chercheurs des organismes publics de recherche (universités, EPST, EPIC, ….), des organismes de recherche privés à but non lucratif (fondations ...) et des établissements de santé.
Cet appel à projets concerne l’ensemble des produits de santé qu’ils soient à visée thérapeutique ou diagnostique. Les projets soumis dans le cadre de l’appel à projets de recherche doivent apporter de nouvelles connaissances sur la sécurité d’emploi des produits de santé dans la vie réelle et devront s’inscrire dans l’un des domaines suivants :

le développement, la mise au point, la validation et l’utilisation de systèmes et d’outils permettant d’identifier les signaux et détecter au plus tôt des risques pour les utilisateurs ;

l’évaluation de la sous-notification des événements indésirables ;

l’analyse d’impact des décisions sanitaires ;

le développement de méthodologies innovantes d’évaluation de la sécurité et de la caractérisation biologique et physico-chimique des produits de santé ;

l’analyse de la balance bénéfice/risque des produits de santé dans des groupes ou populations présentant une vulnérabilité et des risques particuliers.

Une attention particulière sera portée aux projets permettant d’étudier la sécurité d’emploi en vie réelle des dispositifs médicaux et/ou d’étudier l’impact des risques physiques/sociétaux liés aux dispositifs médicaux et aux nouvelles technologies. Tout projet permettant l’émergence de thématiques originales concernant la sécurité d’emploi, ou le renforcement de la surveillance des produits de santé, pourra être examiné s’il satisfait les critères d’éligibilité.
Les projets, d’une durée maximale de 36 mois, pourront être financés à hauteur de 300 000 euros maximum.
La date limite de soumission des dossiers par voie électronique est fixée au 6 mars 2015.
Pour en savoir plus

Actualités des associations

Colloques, séminaires et cours

Médias et presse

Orphanews, la lettre d'actualité d'Orphanet
Orphanews est soutenue par l'AFM grâce aux donateurs du Téléthon
Rédactrice en chef : Ana Rath
Rédactrice des news politiques : Ana Rath
Rédactrice des news scientifiques : Sophie Höhn
Veille médicaments orphelins : Valérie Salamon
Veille scientifique : Sophie Höhn
Veille politique internationale : Divya Unni
Veille politique française : Ana Rath
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Comité éditorial : Ségolène Aymé, Patrice Dosquet, Emmanuelle Guiraud, Sophie Höhn, François Leterrier, Dominique Peton-Klein, Ana Rath, Charlotte Rodwell, Valérie Salamon
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Les dispositifs de prise en charge des cancers rares en France

Nouveautés Orphanet

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Textes

Encyclopédie Orphanet du Handicap

Politique de recherche et de santé

Nationale

Dix ans d’existence pour les centres de référence des maladies rares, dont les centres neuromusculaires

Anne Courrèges nommée directrice générale de l’Agence de la biomédecine

Résultats de l’appel à projets de l’ANSM lancé auprès des associations de patients en 2014 : deux projets maladies rares retenus

SIGHT AGAIN : un projet de partenariat public-privé pour rendre la vue aux patients atteints de rétinopathie pigmentaire

Coût élevé de la sclérodermie systémique en France

Européenne

Six médicaments sélectionnés par l’Agence européenne des médicaments pour son projet pilote d’autorisation adaptative

Internationale

Comparaison de la réglementation des médicaments orphelins en Europe et aux Etats-Unis

Nouveaux syndromes

Six nouveaux syndromes

Nos gènes se dévoilent

Vingt-huit nouveaux gènes

La recherche, jour après jour

Recherche clinique

Syndrome de Marfan : le traitement par aténolol ou losartan n’entraîne pas de différence du taux de dilatation de la racine aortique chez les enfants et les jeunes adultes

Hémophilie B sévère : innocuité et efficacité à long terme de la thérapie génique du déficit en facteur IX

Astrocytome sous-épendymaire à cellules géantes chez des patients atteints de sclérose tubéreuse de Bourneville : l’évérolimus réduit ou stabilise le volume de la tumeur

Maladie de Huntington : innocuité, bonne tolérance et efficacité du PBT2, un composé atténuant une métalloprotéine

Myosite à inclusions : le bimagrumab augmente le volume des muscles de la cuisse après 8 semaines de traitement

Syndrome de West: la réduction du traitement par vigabatrin à une durée de 6 mois réduirait la prévalence de dommage rétinien dû au vigabatrin

Hyperlipoprotéinémie type 1 : ISIS 304801, un inhibiteur de l’ARN messager d’APOC3, réduit les taux d’APOC3 plasmatique et les taux de triglycérides

Maladie de Fabry : l’agalsidase alfa est bien toléré et entraîne une stabilisation clinique chez l’enfant

Maladie du greffon contre l'hôte : le traitement par mycophénolate mofétil et stéroïdes n’a pas amélioré le résultat clinique comparé au traitement par stéroïdes seuls

Hypospadias isolés : de hautes doses d’acide folique réduirait le risque de cette malformation

Premier rapport sur l’utilisation d’allopregnanolone pour traiter et soigner l’état épileptique chez l’enfant

Histiocytose langerhansienne pulmonaire de l'adulte : la cladribine pourrait être un traitement efficace pour les patients ayant une maladie progressive

Purpura thrombotique thrombocytopénique acquis : l’activité d’ADAMTS13 et les anticorps anti-ADAMTS13 pourraient aider à prédire les risques de complications de grossesse

Acromégalie : le traitement par des analogues de la somatostatine peut restaurer le niveau des cellules endothéliales progénitrices immatures

Glycogénose par déficit en enzyme débranchante : amélioration de l’état énergétique du cœur et des muscles squelettiques grâce au régime d’Atkins

Trisomie 21 : le traitement précoce des enfants par thyroxine n’entraîne de bénéfice que sur la croissance

Diabète néonatal : le traitement par sulfonylurée semble être bien toléré et souvent efficace avant que les résultats des tests génétiques soient disponibles

Thérapeutique

Nouvelles pistes thérapeutiques

Approches diagnostiques

Nouvelles approches

Prise en charge et traitement

Cancer médullaire de la thyroïde : revue sur le traitement

Cirrhose biliaire primitive : revue sur le traitement par acide obéticholique

Cancer papillaire ou folliculaire de la thyroïde : revue sur le traitement par lenvatinib

Hypercholestérolémie familiale homozygote chez l’enfant : revue sur le traitement par rosuvastatine

Hypertension artérielle pulmonaire : revue sur le traitement par béraprost sodium MR

Myosite à inclusions : revue sur les stratégies thérapeutiques

Atrésie des voies biliaires : revue sur les résultats du traitement

Hémophilie : revue sur le traitement optimal pour les inhibiteurs

Lymphome de Hodgkin classique et lymphome anaplasique à grandes cellules : revue sur le traitement par brentuximab vedotin

Glioblastome : une revue sur les médicaments orphelins

Rhumathologie pédiatrique : revue sur le traitement par tocilizumab

Glycogénose par déficit en glycogène phosphorylase musculaire : revue sur le traitement pharmacologique et nutritionnel

Syndrome du défilé thoracique : revue sur le traitement

Spina bifida : revue sur l’intervention réparatrice prénatale versus l’intervention réparatrice postnatale

Ataxie de Friedreich et autres ataxies héréditaires : revue sur le traitement du trouble du langage

Myasthénie auto-immune : revue sur le traitement par inhibiteur de l'acétylcholinestérase

Pneumopathie interstitielle : revue sur la réhabilitation respiratoire

Hémoglobinurie paroxystique nocturne : revue sur le traitement par éculizumab

Syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'enfant : revue sur le traitement par ambroxol pour les femmes à risque d'accouchement prématuré

Drépanocytose : revue sur les antibiotiques prophylactiques pour la prévention de l’infection à pneumocoque chez l’enfant

Mucoviscidose : revues sur la compréhension moléculaire, son application clinique et le traitement

Lymphome de Hodgkin : revue sur les recommandations pour le suivi à long terme

Tétralogie de Fallot : étude prospective de suivi 40 ans après intervention chirurgicale

Acidémie méthylmalonique avec homocystinurie type cblC : une revue

Purpura thrombopénique immunologique chronique infantile : revue sur les prédicteurs cliniques

Dermatomyosite et polymyosite : revue sur la meilleure prise en charge de la pneumopathie interstitielle

Accident vasculaire cérébral pédiatrique : deux revues sur la prise en charge, le suivi, les questions urgentes et les pistes prometteuses

Maladie d'Erdheim-Chester : une revue

Hypophysite : une revue

Trisomie 13 : revue sur les conditions médicales de neuf enfants ayant plus d’un an

Syndrome CHARGE : revue sur les fonctions motrices et cognitives, les caractéristiques cliniques et le diagnostic

Œsophagite à éosinophiles : revue sur les avancées de la prise en charge clinique

Acro-ostéolyse autosomique dominante : une revue

Pemphigoïde bulleuse infantile : revue sur les caractéristiques, le diagnostic et le traitement

7^e appel à projets conjoints transnationaux d’E-Rare-3

30^e séminaire de génétique clinique et de conseil génétique