Editorial
Nouveaux textes
Fragile X syndrome
Melorheostosis
Jacques Demotes, coordinateur de ECRIN
ECRIN est l’acronyme de European Clinical Research Infrastructures Network, une entité créée récemment afin d’harmoniser la recherche clinique européenne pour en améliorer l’efficacité, actuellement limitée par les divergences nationales en termes de règlementation et de pratique. Jacques Demotes, le coordinateur, nous en présente les principaux objectifs :
"Nous souhaitons aider les promoteurs et les investigateurs, académiques ou industriels, à mener à bien des essais cliniques internationaux. En effet, la directive européenne, en cours de transposition dans les divers états, rend leur travail plus complexe. Pour les recherches internationales, un seul promoteur est autorisé, et a la charge de gérer, selon les règles de chaque pays, tous les problèmes inhérents à une recherche clinique (pharmacovigilance, éthique, traitement des données...). ECRIN entend jouer le rôle de relais entre le promoteur d’une recherche clinique multinationale et les différents acteurs nationaux concernés. Nous serons impliqués dans tous les domaines médicaux, mais c’est là où les industriels sont le moins investis que nous serons le plus utile. Les maladies rares, par exemple, pour lesquelles les recherches cliniques à promotion industrielle sont rares, et qui nécessitent fréquemment des études internationales.
Nous réalisons actuellement un état des lieux pour mettre en lumière les spécificités des systèmes nationaux de recherche clinique, en particulier leur organisation et leur façon de travailler en fonction des contraintes législatives qui leur sont propres. La prochaine réunion de tous nos partenaires, programmée ce mois-ci, sera basée sur ces observations, et aura pour objectif de déterminer là où des activités en réseau sont nécessaires pour permettre une mise en oeuvre harmonisée des directives européennes relatives à la recherche clinique (en termes de formations, d’outils, et de pratiques). A l’issue de cette réflexion, plusieurs groupes de travail seront créés. A terme, nous envisageons de proposer des services aux promoteurs européens souhaitant coordonner des recherches transnationales ou des essais cliniques multicentriques. Ils concerneront les interactions avec les comités d’éthique et les autorités compétentes, la pharmacovigilance, la dispensation de médicaments, le traitement des données et le monitorage."
Orphanet sera un des partenaires d'ECRIN, en particulier pour la diffusion de l'information sur les essais cliniques en cours, et le recrutement en ligne des personnes malades souhaitant y participer.
Huit réseaux nationaux de centres d’investigation clinique issus de six états (France, Espagne, Danemark, Allemagne, Italie et Suède) ont déjà rejoint ECRIN. Une extension prochaine, incluant notamment le Québec, est déjà programmée.
Achromatopsie complète et anomalies du squelette
Article basé sur 4 frères et soeurs.
Signes cliniques : achromatopsie, doigts et orteils longs, hypoplasie de l’hypothénar et du thénar, pieds plats. Hérédité autosomique récessive probable.
Lire le résumé sur Pubmed
Déficit familial en glucocorticoïdes type 2 : un gène responsable identifié
Le déficit isolé en glucocorticoïdes résulte d’une résistance à l’hormone adrénocorticotrophique (ACTH), responsable de la production des glucocorticoïdes. Les malades présentent un taux de cortisol très faible et, en l’absence de traitement, souffrent de crises d'hypoglycémie récurrentes (par exemple, lors d'épisodes infectieux) pouvant conduire à des convulsions voire un coma, d’une asthénie chronique, d’infections fréquentes, d’une susceptibilité aux allergies et, en général, d’une hyperpigmentation cutanée. Des mutations du gène MC2R (melanocortin 2 receptor), codant pour le récepteur aux mélanocortines type 2, sont en cause dans 25% des cas (déficit en glucocorticoïdes type 1). Chez des patients sans anomalie du gène MC2R (déficit en glucocorticoïdes type 2), Metherell. et coll. ont mis en évidence des mutations pathogènes du gène codant pour la protéine MRAP (melanocortin 2 receptor accessory protein). Ils ont également montré que les protéines MRAP et MC2R interagissent et qu’elles sont toutes les deux localisées dans le réticulum endoplasmique et la membrane plasmatique. MRAP semble être un co-facteur essentiel à l’expression de MC2R dans certains types cellulaires. Plus précisément, il pourrait jouer un rôle dans le trafic de MC2R du réticulum endoplasmique vers la surface cellulaire.
Aplasie des glandes salivaires et lacrymales : le facteur de croissance fibroblastique 10 en cause
En étudiant les caractéristiques phénotypiques et génotypiques de deux familles suédoises, Entesarian et coll. ont identifié un gène impliqué dans l’aplasie des glandes salivaires et lacrymales, une anomalie congénitale rare caractérisée par un irritabilité oculaire et une sécheresse buccale. Il s’agit du gène codant pour le facteur de croissance fibroblastique 10 (FGF10). Les souris porteuses d’une mutation hétérozygote de ce gène présentent un phénotype similaire, fournissant ainsi un modèle expérimental de la maladie. Les auteurs suggèrent qu’une haploinsuffisance de la protéine FGF10 au cours d’étapes spécifiques du développement soit à l’origine d’une aplasie des glandes salivaires et lacrymales, mais n’influe pas sur le développement des organes essentiels. Ces résultats vont permettre d’améliorer le diagnostic de l’aplasie des glandes salivaires et lacrymales, souvent confondue avec le syndrome de Sjögren, et devraient également permettre de clarifier les mécanismes de formation de ces glandes.
Maladie de Charcot-Marie-Tooth forme intermédiaire : des mutations du gène de la dynamine 2 en cause
Les maladies de Charcot-Marie-Tooth (CMT) sont un groupe de neuropathies périphériques classées en fonction de leur caractère démyélinisant (CMT1, vitesse de conduction nerveuse lente) ou axonal (CMT2, vitesse de conduction nerveuse normale supérieure à 45m/s). Certaines formes, dont les vitesses de conduction nerveuse sont de l’ordre de 25m/s, ont été baptisées "intermédiaires" et trois loci ont été associés aux types A, B et C. En étudiant trois familles indépendantes touchées par une CMT intermédiaire de type B, des chercheurs américains et allemands ont mis en évidence des mutations uniques pathogènes du gène DNM2 dans toutes les familles. Ce gène code pour la dynamine 2, une protéine du groupe des GTPases, impliquée dans les phénomènes de fusion et fission des membranes cellulaires. Les trois mutations détectées par Zuchner et coll. entraînent toutes une anomalie au niveau du domaine d’homologie avec la pleckstrine de la dynamine 2. Dans des cellules transfectées par les gènes DMN2 mutés, on observe une désorganisation cellulaire ne permettant pas une survie supérieure à 48 heures. La dynamine 2 est la troisième protéine contenant un domaine GTPase, dont les anomalies sont responsables d'une maladie de Charcot-Marie-Tooth. Les mécanismes de fusion/fission cellulaires semblent donc jouer un rôle notable dans ce groupe de maladies et les neuropathies en général.
Le syndrome de Chudley-Lowry est allélique avec l’alpha-thalassémie liée à l’X avec retard mental
Le syndrome de Chudley-Lowry est une maladie autosomique récessive liée à l’X, caractérisée par un retard mental, une petite taille, une obésité moyenne, un hypogonadisme, et des caractéristiques dysmorphologiques particulières. L’alpha thalassémie liée à l’X avec retard mental (syndrome ATR-X) présente un phénotype proche (en particulier en ce qui concerne le retard mental et la dysmorphie faciale) mais plus sévère, et résulte de mutations du gène XNP/ATR-X. Abidi et coll. ont recherché et confirmé l’implication de ce même gène dans le syndrome de Chudley-Lowry : les trois malades qu’ils ont étudiés portaient une mutation non-sens de XNP/ATR-X, n’abolissant pas totalement l’expression de la protéine correspondante. Ainsi, le syndrome de Chudley-Lowry est allélique avec le syndrome ATR-X, et son phénotype moins sévère pourrait s’expliquer par la présence, même en faible quantité, de la protéine XNP/ATR-X.
Un nouveau sous-type d’épidermolyse bulleuse simple
Les épidermolyses bulleuses sont des maladies bulleuses de la peau, que l’on classe en trois catégories selon le niveau où se produit le clivage dans la zone de jonction dermoépidermique : les formes intraépidermiques (simples et non cicatricielles), jonctionnelles (clivage au niveau de la pars lucida) et dermolytiques ou dystrophiques (clivage sous la lame basale). L’épidermolyse bulleuse simple associée à une myopathie est due à des mutations du gène de la plectine (PLEC1), alors que l’épidermolyse bulleuse jonctionnelle avec atrésie du pylore résulte d’anomalies des gènes codant pour les intégrines 6 et 4. Nakamura et coll. ont étudié trois patients (issus de deux familles distinctes) atteints d’épidermolyse bulleuse associée à une atrésie du pylore. La microscopie électronique a permis de conclure en un type « simple ». Pourtant, l’expression de la plectine est apparue fortement atténuée, voire absente, et le gène correspondant présentait des mutations pathogènes. Les chercheurs japonais ont donc identifié un nouveau sous-type d’épidermolyse bulleuse intraépidermique (l’épidermolyse bulleuse simple avec atrésie du pylore) létale dans l’enfance, et probablement causée par des mutations du gène PLEC1.
Cardiomyopathie hypertrophique familiale : des mutations pathogènes dans des régions du gène MYH7 habituellement inexplorées
La cardiomyopathie hypertrophique familiale, caractérisée par une hypertrophie asymétrique du ventricule gauche prédominant sur le septum inter-ventriculaire, est généralement causée par des anomalies des gènes des protéines du sarcomère. 155 mutations pathogènes ont ainsi été identifiées sur le gène MYH7, codant pour la chaîne lourde b de la myosine cardiaque. Cependant, la plupart des études génétiques accomplies se limitent à l’analyse de la région codant pour la tête de la myosine. Hougs et coll. ont souhaité savoir s’il existait des mutations pathogènes au niveau de la région de MYH7 correspondant à la queue de la myosine, et si certaines cardiomyopathies hypertrophiques avaient un caractère digénique. Dans une cohorte de 92 patients danois, ils ont effectivement mis en évidence trois mutations pathogènes (chez 4 sujets) dans la zone chromosomique codant pour la queue de la myosine, soit un tiers des mutations du gène MYH7 découvertes. De plus, deux patients présentaient déjà une anomalie sur un autre gène impliqué dans les cardiomyopathies hypertrophiques. Les auteurs en concluent qu’en cas de cardiomyopathie hypertrophique familiale, un criblage complet de tous les gènes connus s’avère nécessaire, afin de proposer aux malades une prise en charge et un conseil génétique appropriés.
MMP23, un gène probablement impliqué dans le contrôle de la fermeture des sutures crâniennes
Dans le cadre d’un travail sur les réarrangements chromosomiques de la zone 1p36, une équipe américaine a mis en évidence une région probablement impliquée dans le contrôle de la fermeture des sutures crâniennes. Sa triplication et sa délétion sont associées à des caractéristiques dysmorphologiques contraires, respectivement une craniosténose (soudure prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes) et une fermeture tardive des fontanelles antérieures. Le gène MMP23 (matrix metalloproteinase-23) appartient à cette région chromosomique, et est exprimé au niveau des sutures crâniennes. Gajecka et coll. proposent qu’une haploinsuffisance en MMP23 induit une fermeture tardive des fontanelles antérieures, alors qu’une sur-expression de ce gène est à l’origine d’une craniosténose.
Recherche fondamentale
Sclérose latérale amyotrophique : un effet neuroprotecteur des bêtalactamines chez la souris
Une des hypothèses relatives à la pathophysiologie de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) est l’accumulation toxique du neurotransmetteur glutamate, causée par des anomalies des transporteurs spécifiques. D’où la recherche de solutions thérapeutiques ciblant le glutamate lui-même ou ses transporteurs. En criblant 1040 médicaments et compléments alimentaires approuvés par la FDA, Rothstein et coll. ont mis en évidence des molécules antibiotiques, les bêtalactamines, capables de stimuler la synthèse du transporteur du glutamate GLT1 (via une augmentation de la transcription de son gène), permettant ainsi de débarrasser les nerfs d’un excès de glutamate. Administrée quotidiennement à des souris modèles au moment de l’apparition des premiers symptômes de la SLA, la bêtalactamine ceftriaxone a entraîné un ralentissement des altérations nerveuses et de l’apparition des symptômes, et permis un allongement de la durée de vie de 10 jours. Les effets observés ont persisté pendant 4 à 6 semaines. Selon ces travaux, les bêtalactamines constitueraient une nouvelle classe de neurothérapeutiques modulant l’expression des transporteurs du glutamate, et potentiellement bénéfiques sur certaines maladies neurologiques liées à une excitotoxicité du glutamate : SLA, démence, accidents vasculaires cérébraux, épilepsies. Des études cliniques sur ces substances, déjà largement utilisées pour leur effet antibiotique, sont indispensables pour vérifier leur bénéfice dans le traitement de la SLA et leur innocuité pour les malades.
Maladie de Kawasaki : un nouveau coronavirus suspecté
Dans le cadre d’une large étude destinée à identifier des coronavirus responsables d’affections respiratoires, Esper et coll. ont découvert que l’un d’entre eux jusqu’alors inconnu, HcoV-NH (New Heaven Coronavirus), causait 8,8% des infections dans un groupe de 895 enfants malades testés. Toux, rhinorrhée, tachypnée, fièvre, hypoxie et occurrence en hiver, étaient les caractéristiques les plus fréquentes associées aux infections par ce virus. Un des enfants porteur de HcoV-NH souffrait de la maladie de Kawasaki, une vascularite infantile des artères d’étiologie inconnue, mais pour laquelle une origine infectieuse est fortement suspectée. Cette maladie présente des similarités avec les signes cliniques rencontrées dans les infections par HcoV-NH : syndrome respiratoire précédant sa déclaration ; apparition principalement en hiver et au début du printemps ; forte réponse immunitaire, en particulier au niveau des voies respiratoires. Partant de là, l’hypothèse de la responsabilité de HcoV-NH dans la maladie de Kawasaki a été posée, et testée à l'aide d’une étude cas-témoins (11 malades et 22 enfants témoins). Hco-NV a été retrouvé chez 8 malades et un seul témoin, suggérant une forte association entre l’infection par le nouveau coronavirus et la maladie de Kawasaki.
Neurofibromatose type 1 : la formation de tumeurs résulterait d’une hyperactivation spécifique de K-RAS
La neurofibromatose type 1 est un syndrome de prédisposition aux tumeurs causé par des mutations hétérozygotes du gène Nf1. Il code pour la protéine neurofibromine qui agit comme régulateur négatif du groupe de protéines RAS (H-RAS, K-RAS, N-RAS), impliqué dans la cancérogenèse. L’inactivation de Nf1, résultant de mutations homozygotes, induit l’hyperactivation des protéines RAS avec pour conséquences une prolifération cellulaire anormale et une diminution de l’apoptose. Dasgupta et coll. viennent de montrer qu’une seule forme de ces protéines, K-RAS, était hyperactive dans des astrocytes murins Nf1-/- en culture, et qu’il était possible de corriger les anomalies résultantes en inhibant K-RAS. De plus, des souris Nf1+/- présentant une hyperactivation spécifique de K-RAS dans les astrocytes, développent un gliome des voies optiques, comme le font les souris Nf1+/- ayant une inactivation du gène Nf1 au niveau des astrocytes. Ces résultats permettent d’expliquer pourquoi les chimiothérapies actuelles, ciblant les formes H-RAS et N-RAS, restent inefficaces. Ils démontrent également que l’activation de K-RAS est l’équivalent biologique de la perte du gène Nf1 dans les astrocytes, et laissent imaginer l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques, une fois déterminée la nature de la cascade d’événements initiée par l’activation de K-RAS.
Drépanocytose : un déficit en oxyde nitrique à la membrane des globules rouges
Dans la drépanocytose, une maladie génétique chronique, la présence d’une hémoglobine altérée (HbS) entraîne des conditions de désoxygénation et des obstructions de la microcirculation, se traduisant chez les malades par des crises douloureuses accompagnées d'hémolyse sévère et de troubles vaso-occlusifs. Une équipe américaine s’est basée sur ses observations in vitro pour proposer une nouvelle hypothèse pathophysiologique : une incapacité de l’hémoglobine anormale à traiter correctement l’oxyde nitrique entraînerait l’absence, à la surface des globules rouges, d’une forme d’oxyde nitrique nécessaire à la vasodilatation des vaisseaux sanguins en condition hypoxique. Le niveau de déficience de l’hémoglobine apparaît corrélée à la sévérité de la maladie. Ces résultats permettent d’envisager un traitement de la drépanocytose, actuellement prise en charge sous forme palliative et préventive. Il s’agirait d’apporter une forme spécifique d’oxyde nitrique (le S-nitrosothiol) au niveau de la membrane des globules rouges afin de relâcher la constriction vasculaire, et de limiter ainsi le déficit en oxygène.
Recherche clinique
Les maladies de surcharge en glycogène se présentent parfois comme des cardiomyopathies hypertrophiques
La cardiomyopathie hypertrophique est parfois diagnostiquée à tort chez des sujets atteints de la maladie de Danon, ou glycogénose due au déficit en LAMP-2. Une équipe américaine a recherché si ces erreurs de diagnostic pouvaient concerner d’autres maladies du métabolisme du glycogène. Chez 35 patients ne présentant pas de mutations des gènes responsables des cardiomyopathies hypertrophiques (codant pour des protéines du sarcomère), ils ont analysé les gènes en cause dans des maladies du métabolisme du glycogène caractérisées, entre autres, par une hypertrophie cardiaque : PRKAG2 (syndrome de Wolff-Parkinson), LAMP2 (maladie de Danon), GLA (maladie de Fabry), et GAA (maladie de Pompe). Deux anomalies de LAMP2, et une anomalie de PRKAG2 ont été retrouvées chez trois sujets présentant une hypertrophie cardiaque associée à des anomalies électrophysiologiques. Parallèlement, l’analyse génétique de 20 sujets présentant une hypertrophie massive sans anomalie électrophysiologique n’a révélé aucune mutation de PRKAG2 ni de LAMP2, alors que l’analyse génétique de 24 patients ayant une hypertrophie ventriculaire gauche avec pré excitation ventriculaire (visible à l’électrocardiogramme) a mis en évidence quatre mutations de LAMP2 et sept mutations de PRKAG2. Les auteurs en concluent que le syndrome de Wolff-Parkinson et la maladie de Danon, deux cardiomyopathies liées à une surcharge en glycogène, peuvent se présenter comme les cardiomyopathies hypertrophiques, mais s’en distinguent par des anomalies électrophysiologiques, notamment une pré excitation ventriculaire.
L'hétérotopie périventriculaire liée à l'X peut s’accompagner d'un syndrome d'Ehlers Danlos
Il y a quelques années, deux sujets présentant une hétérotopie périventriculaire associée à des signes du syndrome d’Ehlers-Danlos (hétérotopie nodulaire (HN) du cerveau, hypermobilité articulaire, dilatation aortique à l’adolescence) ont été décrits. Certaines caractéristiques cliniques et radiologiques observées étant communes à l’hétérotopie périventriculaire liée à l’X due à des mutations du gène de la filamine 1 (FLN1), Sheen et coll. ont recherché de telles anomalies génétiques chez ces personnes, ainsi que dans deux familles de malades et sept autres cas sporadiques. A l’IRM, tous les sujets présentaient une hétérotopie nodulaire bilatérale identique à l’HN liée aux mutations de FLN1, et trois portaient effectivement des mutations exoniques de FLN1. Ainsi, des caractéristiques du syndrome d’Ehlers Danlos peuvent constituer un signe clinique de l’hétérotopie périventriculaire due aux mutations de la filamine A.
Maladie de Guillain-Barré : 48 % des malades présentent une neuropathie résiduelle après l’attaque aiguë
La maladie de Guillain-Barré est une démyélinisation rapide d’origine probablement auto-immune des nerfs périphériques, résultant fréquemment d’infections par le bacille Campylobacter jejuni, des mycoplasmes ou des virus. Les attaques, aiguës, durent plusieurs jours, et une neuropathie résiduelle peut persister après récupération. Une équipe danoise a utilisé divers outils afin d’évaluer la fréquence des neuropathies périphériques un an après l’apparition d’un syndrome de Guillain-Barré : définition standardisée de la neuropathie, scores standardisés pour définir les symptômes et le handicap, tests quantitatifs permettant d’évaluer les fonctions motrice, sensorielle et autonomique, et les réflexes tendineux. 40 malades et 40 sujets témoins ont été suivis pendant une durée moyenne de 7 ans. 19 malades (soit 48%) présentaient une neuropathie résiduelle. Comparés aux témoins, l’ensemble des individus atteints du syndrome de Guillain-Barré déclaraient un état de santé plus faible. Au niveau physique, la force musculaire et la flexion du genou étaient réduites, les seuils de sensibilité aux vibrations dans les pieds étaient augmentés, de même que les seuils de sensibilité au froid dans les pieds et les mains. En revanche, les fonctions autonomiques et les seuils de douleur restaient inchangées. Ces données montrent que les attaques du syndrome de Guillain-Barré induisent des lésions permanentes au niveau du système nerveux périphérique.
Atrésie des voies biliaires : la transplantation hépatique difficilement évitable à l’âge adulte
L’atrésie des voies biliaires, une affection survenant en période néonatale et caractérisée par une obstruction des voies biliaires, est souvent traitée en urgence par une résection de la voie biliaire extra-hépatique avec dérivation bilio-digestive au hile du foie (intervention de Kasai). Des chercheurs français ont mené une étude rétrospective sur 271 enfants ainsi traités entre 1968 et 1983, afin d’évaluer leur pronostic à long terme. Vingt ans après la chirurgie, 63 patients (23%) vivaient encore avec leur foie natif. Parmi eux, 21 présentaient un taux normal de bilirubine sérique et 12 des aminotransférases et gamma-glutamyltransférases normalement actives, 44 avaient des signes d’hypertension portale, 19 avaient contracté une cholangite bactérienne, 6 avaient des calculs biliaires, et tous (excepté deux) présentaient des signes de cirrhose. Après l’âge de 20 ans, deux sont décédés d’une insuffisance hépatique, et 14 ont subi ou étaient en attente d’une transplantation hépatique. Ainsi, moins de 18% des enfants atteints d’atrésie des voies biliaires traités par chirurgie corrective éviteront la transplantation hépatique, et devront être étroitement suivis tout au long de leur vie.
Granulomatose de Wegener : l’etanercept n’est pas efficace pour maintenir la rémission
La granulomatose de Wegener est une vascularite nécrosante grave associant une inflammation de la paroi vasculaire et une granulomatose, péri et extravasculaire. Si des traitements efficaces permettent d’en limiter l’évolution et de la guérir dans la plupart des cas, les rechutes restent fréquentes, et il n’existe encore aucun moyen efficace de les éviter. The John Hopkins Vasculitis Center (Baltimore, USA) a mené un essai clinique destiné à évaluer la capacité du facteur de nécrose tumorale etanercept (Enbrel) à réduire de manière stable les symptômes de la granulomatose de Wegener. Les participants ont été randomisés pour recevoir etanercept ou un placebo, conjointement au traitement classique (prédnisone, cyclophosphamide, méthotrexate). Les résultats n'ont pas montré de différence significative entre le groupe placebo et le groupe etanercept.
Maladie de Paget : l’EMEA accorde une opinion positive à Aclasta
La maladie de Paget, caractérisée par la formation d’un os anormal (plus long, plus mou, plus vascularisé), résulte d'un remaniement osseux excessif, avec hyperactivité ostéoclastique et ostéoblastique. Sa forme juvénile est rare. L’EMEA vient d’accorder une opinion positive à Aclasta (acide zolédronique), un inhibiteur de la résorption osseuse, pour le traitement de la maladie de Paget.
Trois nouvelles désignations orphelines au mois de janvier 2005
Au cours du mois de janvier 2005, le COMP (Committee for Orphan Medicinal Products) a accordé la désignation orpheline à trois substances médicinales pour les trois indications suivantes :
- Traitement de la fibrose pulmonaire idiopathique
- Traitement de la leucémie lymphoblastique aiguë
- Traitement de la mucoviscidose
Consulter le registre des désignations orphelines européennes
Malformations artérioveineuses cérébrales : la radiochirurgie réduit le risque hémorragique, même à court terme
Le Gamma Knife, une technique de radiochirurgie stéréotaxique, consiste en l’irradiation localisée d’un ou plusieurs volumes lésionnels intracérébraux par des mini-faisceaux de rayonnement gamma. Elle est fréquemment utilisée, en plusieurs étapes pouvant s'étaler sur quelques années, pour le traitement de malformations artérioveineuses cérébrales. En se basant sur l’étude retrospective de 500 patients opérés entre 1990 et 2003, Maruyama et coll. ont évalué les effets de cette approche thérapeutique sur les risques de récidive hémorragique à court terme. Le risque hémorragique a diminué de 54% entre la période préchirurgicale (42 cas sur une période moyenne de 3 mois) et la période de latence –entre les différentes étapes (23 cas sur 2 ans en moyenne), et de 88% après oblitération de la lésion (6 cas sur une moyenne de 5,4 années). Un bénéfice maximal est observé pour les patients ayant présenté une hémorragie cérébrale ou méningée avant l’intervention. Ainsi, la radiochirurgie stéréotaxique réduit –mais n’élimine pas- de façon significative le risque hémorragique, même avant oblitération complète des malformations cérébrales artérioveineuses.
Un syndrome d’Alström est à considérer chez les bébés atteints de cardiomyopathie dilatée
Une équipe britannique rapporte l’étude clinique et génétique de 7 familles chez qui 16 individus souffrent d’un syndrome d’Alström. Dans chaque famille, le cas index a présenté une cardiomyopathie dilatée dans les trois premiers mois de vie, avant l’apparition des autres caractéristiques cliniques du syndrome (rétinite pigmentaire progressive et obésité, notamment). Aucune corrélation entre la nature des anomalies génétiques responsables (sur le gène ALMS1) et l’occurrence de la cardiomyopathie ne se dessine. Ces résultats suggèrent que la cardiomyopathie dilatée est un signe clinique commun du syndrome d’Alström, pouvant se présenter de manière isolée dans la première année de vie. D’après les auteurs, le syndrome d’Alström pourrait être la cause de 1 à 2% des cardiomyopathies dilatées apparaissant avant l’âge de un an. Il faut prendre en considération la possibilité d’un génotypage du gène ALMS1 à chaque fois qu’une cardiomyopathie dilatée est observée avant l’âge de un an, remarquent-ils. En effet, le diagnostic précoce d’un syndrome d’Alström fournit une cause aux symptômes observés, permet d’anticiper les problèmes futurs, et de délivrer une conseil génétique approprié aux parents.
Hypothyroïdie congénitale : le dépistage et la prise en charge précoce conduisent à un devenir socioprofessionnel quasi normal
L’hypothyroïdie congénitale, due à une insuffisance en hormone thyroïdienne, se caractérise chez les enfants par une hypotonie, un retard psychomoteur, une absence de cri, une somnolence, des perturbations respiratoires, une cardiomégalie, un ralentissement du rythme cardiaque, une constipation, un retard de la dentition, une macroglossie et un goitre. En 1979, la France a mis en place un dépistage systématique néonatal de cette maladie, rendant possible une prise en charge précoce et efficace par l’hormone thyroïdienne. En témoignent les résultats de l’étude de Toublanc et coll., basée sur l’envoi d’un questionnaire à 74 adultes nés entre janvier 1979 et juin 1985, et suivis pour une hypothyroïdie congénitale dépistée en période néonatale. La réussite au baccalauréat de cette population se superpose à celle de la population générale, grâce à une prise en charge des nouveaux-nés à moins d’un mois de vie. En effet, les enfants traités tôt mais à plus d’un mois (35 jours) présentaient des difficultés d’apprentissage des mathématiques à l’entrée au collège. Cependant, 12 des 49 patients ayant répondu au questionnaire ont souffert de troubles psychologiques ayant nécessité une prise en charge particulière. Ils pourraient constituer un frein à leur évolution socioprofessionnelle, notent les auteurs.
Maladies osseuses et maltraitance : des confusions lourdes de conséquences
Il y a 10 ans, la petite Camélia était placée en foyer d’accueil, des fractures multiples ayant conduit à une suspicion de maltraitance par ses parents. A posteriori, un diagnostic de maladie des os de verre (ostéogenèse imparfaite) était porté à l’hôpital Necker. Cette histoire, portée il y a quelques jours sur le devant de la scène à l’occasion du procès en appel contre les Hospices Civils de Lyon, relance le débat sur les confusions entre ostéogenèse imparfaite et maltraitance. D’après l’Association Française de l’Ostéogenèse Imparfaite (AOI), trois ou quatre cas similaires à celui de Camélia surviendraient chaque année. Un chiffre qui pourrait être bien supérieur, d’autres maladies osseuses à risque de fractures et d’hématomes pouvant également faire l’objet d’une telle erreur : dysplasies osseuses, maladie de Caffey, néoplasies osseuses, certaines maladies métaboliques (ostéodystrophie, syndrome de Menkès, mucolipidoses) et neuromusculaires (insensibilité congénitale à la douleur, myéloméningocèle)... Lorsque les anomalies génétiques responsables de ces maladies sont connues, l’analyse moléculaire est longue, complexe, et ne permet pas de diagnostiquer tous les cas. Cependant, un examen médical, s’il est conduit par des personnes formées, permet d’identifier les signes associés et de poser le diagnostic. Dans le cas de l’ostéogenèse imparfaite, il s’agit d’une coloration bleutée des sclérotiques, d’une dentinogenèse imparfaite, d’une déformation vertébrale spécifique, et de la présence d’os wormiens ou surnuméraires au niveau du crâne.
Le ministre de la justice Dominique Perben a annoncé la création prochaine d’un groupe de travail composé de médecins, d’avocats, de magistrats et d’experts, dont la mission sera de réfléchir aux mesures à mettre en place pour éviter de telles confusions, souvent dramatiques pour les familles.
Les financements de la Fondation de France pour l’année 2005
Comme chaque année, la Fondation de France financera en 2005 des projets relatifs à la santé, notamment aux maladies rares :
- Bourses et subventions pour des recherches sur les leucémies (date limite : 4 mars 2005)
- Subventions de recherches sur l’autisme (date limite : 1er avril 2005)
- Bourses de recherche en ophthalmologie et neuro-ophthalmologie
Pour plus d’informations, site de la Fondation de France
Fondation de l’Avenir : un appel d’offres pour la recherche médicale appliquée
En 2005, la Fondation de France financera des recherches médicales devant impérativement concerner des applications diagnostiques et thérapeutiques dans l’un des thèmes suivants :
- Technologies innovantes dans la prise en charge de la basse vision, de la presbyacousie et des autres handicaps ;
- Thérapeutiques chirurgicales nouvelles et alternatives à la chirurgie ;
- Applications de la thérapie cellulaire et de l’ingénierie tissulaire aux organes solides ;
- Vecteurs et implants à usage diagnostique ou thérapeutique ;
Les dossiers de candidature sont à renvoyer avant le 31 mars 2005.
Pour plus d’informations, site de la Fondation de l’Avenir
Un nouveau président pour Maladies Rares Info Services
Jacques Bernard succède à Olivier Nègre comme président de l’association Maladies Rares Info Services, le service de téléphonie en santé dédié aux maladies rares. Toute la plate-forme Maladies Rares (Alliance Maladies Rares, GIS-Institut des maladies rares, Eurordis et Orphanet) lui souhaite la bienvenue.
Emprunts bancaires et assurances pour les personnes présentant un risque de santé aggravé : des associations mènent l'enquête
Les personnes malades envisageant de passer par un emprunt bancaire pour réaliser des projets divers se heurtent souvent à de nombreuses difficultés : refus de prêts purs et simples souvent non motivés par les établissements de crédit, longs délais de traitement des dossiers, absence de réponse ou proposition de surprimes d’un niveau inacceptable. Malgré la signature de la convention Belorgey, qui élargit les conditions d’assurabilité des personnes présentant un risque de santé aggravé, la situation ne semble pas s’être améliorée de manière significative.
Afin d’évaluer les faits et d’améliorer les actions auprès des pouvoirs publics, un collectif d’association a décidé de mener une grande enquête sur l'emprunt bancaire et les difficultés de trouver un assureur. Vous pouvez apporter votre témoignage en complétant le questionnaire et en le renvoyant à l'adresse indiquée en référence par courrier ou par mail.
Vous aiderez ainsi les associations à obtenir la mise en place législative d'un fonds de garantie destiné à financer les surprimes souvent imposées par les assureurs lors d'emprunts bancaires.
De son côté, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées Marie-Anne Montchamp a annoncé la tenue prochaine de négociations entre les établissements bancaires, les compagnies d’assurances et les associations, afin d’améliorer les conditions d’accès aux crédits des personnes handicapées. Elle a déjà évoqué avec Daniel Bouton, président de la Fédération Bancaire Française, certaines mesures possibles pour améliorer l’accessibilité des services bancaires aux personnes handicapées : adaptation des distributeurs automatiques de billets, développement de sites internet, accès aux crédits. Des rencontres avec les représentants du secteur des assurances et du commerce de détail devraient suivre.
France Alström recherche un partenariat pour développer le test génétique du syndrome d'Alström en France
Le syndrome d’Alström est une maladie héréditaire dont les signes communs à tous les malades sont une rétinite pigmentaire et une obésité. Selon l’association France Alström, les malades français doivent faire parvenir leurs prélèvements sanguins aux Etats-Unis pour y faire pratiquer un test diagnostic. L’association est donc à la recherche d’un partenariat avec un laboratoire français de biologie moléculaire et des médecins référents pour :
- réaliser le test diagnostic afin de confirmer ou d’infirmer le syndrome d’Alström ;
- centraliser tous les prélèvements sanguins des malades au sein d’une base française ;
- s’appuyer sur des médecins référents ayant une bonne connaissance du syndrome ;
- suivre l’évolution de l’état de santé des malades.
Congrès de l'association CMT-France
L'association CMT-France, regroupant des malades atteints de neuropathies périphériques (maladies de Charcot-Marie-Tooth), organise un congrès le 19 mars prochain, à Lille. Les différentes conférences concerneront :
- Les progrès récents dans la génétique moléculaire des maladies de Charcot-Marie-Tooth ;
- Fatigue , douleurs et souffrances ;
- La relation Nerf-Muscle dans la CMT ;
- Rééducation Fonctionnelle et Kinésithérapie ;
- La chirurgie du pied.
Journée médicale de l’Association Française des Syndromes d’Ehlers-Danlos
L'AFSED organise sa journée médicale annuelle le 19 mars prochain, à l'hôpital Broussais (Paris) . Deux interventions scientifiques se tiendront dans la matinée sur "le bilan de la prise en charge de personnes atteintes de SED depuis un service de médecine physique et réadaptation en CHU" et "les aspects gastro-entérologiques des SED classiques et vasculaires". Deux ateliers relatifs à la sophrologie et à l'ergothérapie seront proposés dans l'après-midi.
Forum Epilepsies 2005
L'Association des Amis d'Anne-Lorène - Syndrome d'Aicardi organise, le 25 mars prochain à Troyes, un forum dont les thèmes seront : prédiction des crises, syndrome de West, intégration professionnelle.
Pour plus de renseignements : 0 825 955 285
3ème journée d'information et d'échange sur les anomalies chromosomiques
L'association Valentin organise sa 3ème Journée d'Information et d'Échange sur les anomalies chromosomiques le 14 mai 2005, de 9h à 17h, à l'Espace des Calandres à Eragny (95).
Pour les personnes porteuses d'anomalies chromosomiques, leurs familles ou les professionnels de la santé, médecins et chercheurs présenteront plusieurs sujets et répondront aux questions des participants.
L'échange entre les familles se fera elle au travers de divers témoignages et de l'action de l'association.
Renseignements et inscription obligatoire au 01 30 37 90 97, ou
Association Valentin des Porteurs d'Anomalies Chromosomiques
52, la Butte Églantine 95610 ERAGNY
contact@valentin-apac.org
http://www.valentin-apac.org
Un dossier spécial sur les aberrations chromosomiques et les syndromes épileptiques
Le Journal Brain and Development vient de publier une édition spéciale consacrée aux aberrations chromosomiques et syndromes épileptiques. On y trouve notamment quelques articles sur des questions relatives aux syndromes d’Angelman, de Prader-Willi, de Coffin-Lowry, et de West.
Neuroacanthocytosis syndromes
Cet ouvrage découle du premier rassemblement international sur les syndromes neuroacanthocytiques.
Auteur : Adrian Danek
Editions Springer
288 pages, 110 euros
Dépistage néonatal : les pratiques relatives au consentement et la conservation des échantillons dans le monde
Humgen est une banque de données internationales sur les aspects juridiques, sociaux et éthiques de la génétique humaine. Son éditorial trimestriel (GenEdit) de l’hiver 2004 est consacré au consentement et à la conservation des échantillons dans le cadre des dépistages systématiques à la naissance. GenEdit analyse de manière critique les lignes directives et les énoncés politiques internationaux concernant :
- le consentement au dépistage néonatal des maladies traitables ;
- le consentement au dépistage néonatal des maladies non traitables et au dépistage d’une large gamme de maladies ;
- le consentement à la conservation ;
- le consentement à l’utilisation ultérieure des échantillons conservés.
17th euromeeting of Drug Information Association
Lisbonne (Portugal)
17 au 19 mars 2005
Cet événement, consacré à l’actualité du médicament (législation, techniques innovantes, recherche clinique, pharmacovigilance, médicaments génériques, systèmes de qualité...), se partagera entre interventions de spécialistes et sessions de formation. L’une d’elle concernera les réglementations européenne et américaine en matière de médicaments orphelins.
http://www.diahome.org
First joint international meeting on Degos disease
Neuroacanthocytosis : second international symposium
Journées de neurologie de langue française
Marseille (France)
28 au 30 avril 2005
Principaux thèmes abordés : pathologie infectieuse et système nerveux, neuropathies périphériques, neurologie et grossesse, épilepsie, traitement de la démence.
Organisateur scientifique : Pr Lucien Rumbach 03 81 66 90 90
http://www.b-c-a.fr/f_manifsdirect.cgf?ID=142
Du gène au génome : hérédité et société
La Grande Motte (France)
26 au 28 mai 2005
Organisé à l'initiative de la Société française de génétique avec l'Ecole normale supérieure et l'Institut de génétique humaine de Montpellier, ce colloque pluridisciplinaire a pour objet de faire le point sur l’impact des récents développements de la génétique et de la génomique sur : la pensée biologique, la pratique médicale, juridique et sociale, les enjeux éthiques.
Thèmes abordés : histoire et évolution du concept de gène ; le pouvoir du gène : développement, vieillissement, comportement ; du gène au génome : génomique, protéomique, biologie systémique...
Inscriptions avant le 29 avril 2005. http://www.genetogenome.org/francais/index.htm
The 8th European Symposium : Prevention of congenital anomalies
Poznan (Pologne)
9 et 10 juin 2005
Organisé par EUROCAT et le registre polonais des malformations congénitales, ce symposium abordera les thèmes suivants : épidémiologie, biologie moléculaire, facteurs environnementaux, prévention, diagnostic et conseil génétique.
Contact : Anna Latos-Bielenska, 00 48 61 867 12 16, alatos@amp.edu.pl
http://www.eurocat.ulster.ac.uk/announcements.html