Les Nations Unies en faveur de l’interdiction de toutes les formes de clonage, y compris thérapeutique.
Sur recommandation de sa Sixième Commission (chargée des questions juridiques), l'Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter la Déclaration des Nations Unies sur le clonage des êtres humains, non contraignante. Le texte encourage les gouvernements à interdire toutes les formes de clonage humain dans la mesure où elles seraient incompatibles avec la dignité humaine et la protection de la vie humaine. L'ONU a entrepris le vote d'une déclaration, celui d’une convention internationale ayant été abandonné en novembre 2004, faute d’accord entre les partisans d’une interdiction totale du clonage humain, et les partisans d’une interdiction limitée au clonage reproductif. L’assemblée générale a adopté le texte de la déclaration à une large majorité : 71 voix pour, 35 contre et 43 abstentions. Les partisans d’une interdiction totale qui ont voté pour sont les Etats-Unis et la majorité des pays africains. Plusieurs pays européens et asiatiques , dont la Grande-Bretagne et le Japon, ont voté contre, estimant que le clonage thérapeutique ne devrait pas être interdit. La France, où le clonage thérapeutique est interdit, s’est opposée à l’adoption de cette déclaration et a défendu le clonage thérapeutique au niveau international.
La Déclaration des Nations Unies sur le clonage des êtres humains, si elle est définie comme "non contraignante", incite les états à interdire toute forme de clonage. Pourtant, les nombreux travaux de recherche en cours démontrent les potentialités importantes des cellules souches embryonnaires, autant pour la compréhension des maladies que pour le développement de thérapies. Pour vous en faire part plus spécifiquement, nous avons choisi de créer dans Orphanews une nouvelle rubrique spécialement consacrée aux cellules souches. Dès aujourd’hui, vous y trouverez les actualités relatives aux cellules souches et aux maladies rares.